La flotte de commerce sous contrôle français a gagné plus de 50 navires en un an

Rédigé le 02/09/2024


Le nombre de navire sous contrôle français s’établit désormais à 1205 navires, dont 590 sous pavillon français et 615 sous pavillon étranger. L’augmentation des flottes de CMA CGM et de Jifmar y est pour beaucoup.

Une belle progression ! Les tableaux de notre série annuelle de la flotte de commerce sous contrôle français au 1er juillet ont répertorié au total 1 205 navires contre 1 153 l’an dernier. 590 d’entre eux sont enregistrés sous pavillon français (contre 583) et 615 sous pavillon étranger (contre 570). Le total des navires en commande toutes catégories est de 187 (contre 157) dont notamment 94 porte-conteneurs (contre 80).

Les 590 navires français sont enregistrés à raison de 332 sous pavillon Métropole DOM (contre 337), 190 au Rif (contre 180), 31 en Polynésie (contre 30), 22 en Nouvelle-Calédonie (sans changement) et 15 à Wallis-et-Futuna (contre 14).

Les 615 navires sous pavillon étranger opèrent sous les couleurs de 36 pays. Les pavillons les plus représentés sont Malte (240 navires contre 205), Saint-Vincent (60, sans changement), Singapour (51 contre 49), le Luxembourg (36, sans changement), le Mexique (28 contre 27), les Pays-Bas (20 contre 3), les Bahamas (19 contre 18), Panama (19 contre 16) , l’Indonésie (17 contre 18), l’Italie (16 contre 17), la Malaisie (12, sans changement), le Royaume-Uni (10, sans changement), Chypre (9 contre 12), les États-Unis (9, sans changement), le Brésil (6 contre 15), le Maroc (6 contre 7), le Vanuatu (6 contre 7), les Émirats arabes unis (5, sans changement), le Nigeria (5, sans changement), le Sénégal (5, sans changement), les Comores (4 contre 5), la Norvège (4, sans changement), le Portugal (4, sans changement), le Togo (4, contre 3), la Belgique (3 contre 2), le Gabon (3 contre 2) et les îles Marshall (3, sans changement).

Le pavillon de Curaçao concerne 2 navires (contre 0). Enfin, les pavillons des Bermudes, du Canada, de Hong Kong, de Jersey, de la Lettonie, de Madagascar, de Maurice, des îles Salomon et de Taiwan comptent chacun un navire.

En ce qui concerne le pavillon français, il faut noter que sur les 590 navires, ceux affectés aux dessertes et activités touristiques locales représentent 121 unités, soit 20 % du total. L’augmentation du Rif de 10 navires est principalement liée à l’arrivée de méthaniers et de navires de services à l’éolien.

Les deux pavillons étrangers qui ont le plus progressé sont ceux de Malte grâce à l’expansion de la flotte de CMA CGM et des Pays-Bas du fait de l’acquisition des navires de travail d’Acta marine par Jifmar offshore services. Le recul du pavillon brésilien est lié au passage à des opérateurs brésiliens de certains navires de Bourbon.

Un navire de desserte locale au Gabon

Au terme de cette revue annuelle de la flotte de commerce française au 1er juillet, il convient d’ajouter un navire à passagers qui n’entre dans aucun des tableaux proposés puisqu’il assure une desserte locale au Gabon. Il s’agit du Maria Galanta de la compagnie Navires à grande vitesse, de Port-Gentil, filiale du groupe français Peschaud qui arme également les LCT Caroline et Celeste et environ 25 crew-boats. Précédemment exploité par la Société de gestion et de transport maritime (SGTM), de Mayotte, c’est un navire de 256 tjb, 39 mètres de long et 161 passagers de capacité, construit en 1990 à Saint-Mandrier. Il a fait l’objet de travaux de rénovation au chantier Via maris du groupe Peschaud, à Capetown, avant sa mise en service en mai 2023 sur la liaison Port-Gentil-Libreville.

 

Le marin

Gérard CORNIER.

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